Le foie du requin et le squalène / Shark liver and squalene (shark liver oil)

Pour diminuer leur densité corporelle et faciliter la nage active, les élasmobranches ont développé, faute de vessie natatoire, un organe permettant une flottabilité neutre : le foie. Chez certaines espèces, la glande hépatique peut atteindre 25% du poids total du corps (requin peau bleue).

Le foie est également une énorme réserve d’énergie. L’hydrocarbure majoritaire dans cette huile est appelé squalène. Pour information, c’est une substance que l’on trouve à l’état naturel dans les plantes, chez l’animal et chez l’homme. Dans l’organisme humain, il est synthétisé dans le foie et véhiculé par la circulation sanguine. L’huile du foie des raies et des requins est riche en vitamine A.

Le squalène issu de l’huile de foie de requin est utilisé notamment dans les compléments alimentaires afin, soit-disant, de fortifier les défenses immunitaires. Ces compléments sont vendus dans certains magasins dits « bio » et sur internet. Il est également utilisé en cosmétologie dans les crèmes hydratantes comme agent pénétrant rapidement la peau. Le squalène est aussi un adjuvant : une des substances, administrées conjointement avec un vaccin, qui stimulent le système immunitaire et augmentent la réponse au vaccin.
Il existe un certain nombre de controverses à ce sujet. Les effets secondaires des adjuvants sont très variables. On ne sait pas au juste comment ils affectent le système immunitaire, quelles sont les conséquences de l’hyperactivation du système immunitaire. Ils évitent de mettre plus d’antigènes dans les vaccins et permettent de réduire les coûts de fabrication. Mais ils sont des corps étrangers dans l’organisme et provoquent des effets secondaires graves (maladies auto-immunes).
Le squalène sous forme injecté (adjuvant de vaccin) peut générer de graves allergies et des problèmes gastro-intestinaux (on a beaucoup parlé des cas de soldats américains vaccinés contre l’anthrax pendant la guerre du Golfe : il y a eu des cas de décès et la raison identifiée est le squalène injecté). 
Quant aux compléments alimentaires vendus sous forme de capsules pour protéger/soigner les rhumatismes et autres cartilages humains, rien n’a été prouvé, et il faudrait en prendre de telles quantités pour une réelle amélioration…

Il faut savoir que le squalène est également présent en moindre quantité (0.1 à 0.7 %) dans l’huile d’olive, l’huile d’argan et dans d’autres huiles céréalières ou provenant de l’amarante, des semences, du son de riz, de germes de blé… Malheureusement le squalène commercialisé est principalement extrait de foies de requins car le coût est moindre et le procédé plus simple. C’est l’une des raisons de la surpêche dont sont victimes les requins.
 
source internet
 To reduce their body density and facilitate active swimming, elasmobranches’ (the shark family), in the absence of a swim bladder, have developed their liver as a mechanism for providing neutral buoyancy. In some species, the hepatic gland can reach up to 25% of total body weight (for example, the blue shark).
 The liver is also a huge reserve of energy. The major hydrocarbon in this oil is called squalene. Squalene is also found naturally in plants, animals and humans. In the human body, it is synthesised in the liver and carried by the bloodstream. The liver oil from sharks and rays is rich in vitamin A.
Squalene extracted from the shark liver oil is mainly used in food supplements supposedly to fortify the immune system. These supplements are sold in some “organic” stores and on the Internet. It is also used in the cosmetics industry as a moisturising agent that quickly penetrates the skin. Squalene is also an adjuvant – a substance which is administered in conjunction with a vaccine to stimulate the immune system and increase the body’s response to the vaccine.
There are a number of controversies surrounding its use. The side effects of adjutants’ are highly variable. It is not known exactly how they affect the immune system and what are the consequences of the hyper-activation of the immune system. The use of adjuvants avoids putting more antigens in vaccines and therefore reduces manufacturing costs. But they are foreign bodies in the body and can cause serious side effects (auto-immune diseases).
Squalene, in its injected form (adjuvant vaccine), can cause serious allergies and gastrointestinal problems (there was much talk of cases of U.S. troops vaccinated against anthrax during the Gulf War. There have been associated deaths and the reason identified is the injection of squalene).
As for dietary supplements, commonly sold in capsules to protect against or cure rheumatism and other human cartilage, nothing has been proven, and it is likely to take large amounts to see a real improvement.
 
In addition, squalene is also present in smaller quantities (0.1 to 0.7%) in olive oil, argan oil and other oils or grain from amaranth, seeds, rice bran, and wheat germ. Unfortunately the squalene that is marketed is mainly extracted from shark livers because its low cost and the extraction process is simpler. This is one of the reasons why sharks face overfishing.