Témoignages : OMAN : encore et toujours…One more time…

Décidément, Oman reste la triste plaque tournante du trafic d’ailerons de requins… Ci-après, photos de requins, probablement des requins-taupes bleus ou Isurus oxyrinchus (ou mako) massacré prises à Oman, sur la plage de Suwadi, à l’ouest de Massate, le matin du 3 février 2014. Le mako est classé vulnérable par l’UICN, c’est-à-dire qu’il est en danger, mais cela n’arrête pas les pêcheurs…

A Oman, on ne mange pas de requins : preuve en est, les carcasses restent à pourrir sur la plage. Qu’est-ce que cela représente pour les pêcheurs locaux ? un jour ou un mois de salaire ? On voit la limite des décisions prises dans les pays du Nord, quand elles vont dans le sens de la préservation de la biodiversité : elles n’ont que peu d’impact dans les pays du Sud…

Cette tuerie ne sauvera pas les pêcheurs de la pauvreté, et n’accentuera que le déséquilibre déjà sensible dans nos océans.

©Suzanne Bonmarchand
©Suzanne Bonmarchand
©Suzanne Bonmarchand

 

 

 

 

 

 

 

 

Certainly, Oman remains the sad hub of sharks’ fin’s trade … Below, photos of massacred sharks, probably Isurus oxyrinchus (or mako shark), taken in Oman, on the beach Suwādī, West of Massate on the morning of February 3, 2014. The mako shark is classified as vulnerable by the IUCN, that is to say, he is in danger, but it does not stop fishermen.

In Oman, local people do not eat shark: the carcasses are rotting on the beach. What does this – sharks’ fins – represent for local fishermen? one day, one month’s salary?More ? Here is the relative weight of the decisions taken by the Northern countries, when they go in the sense of preserving biodiversity : they have a little impact in the Southern countries … Unfortunately, these kinds of killings will not save fishermen from poverty but they just exacerbate the already substantial imbalance in our oceans.