4 espèces de requins cités à la CITES / Four shark species listed at the CITES meeting

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requin longimane, whitetip shark ©M. Dupuis

Depuis 1975, la CITES n’a classé en Annexe 1 que 4 espèces d’élasmobranches : le grand requin blanc, le requin baleine, le requin pèlerin et le poisson-scie. Les 178 pays membres de la Convention sont réunis actuellement à Bangkok.

Since 1975, CITES has listed in Appendix 1 only four elasmobranch species: the great white shark, whale shark, the basking shark and sawfish. The 178 countries members of the Convention are currently meeting in Bangkok.

 

 

Un vote en faveur de la protection du requin longimane et de 3 espèces de requins-marteaux (grand marteau, halicorne et  lisse) a été prononcé à 92 et 91 voix respectivement, contre 39 et 42 avec dans les 2 cas, 8 abstentions. On peut se réjouir… mais doucement quand même, car il ne s’agit que de l’inscription en annexe 2 (commerce réglementé), qui ne sera confirmée qu’en séance plénière et on se rappelle la réunion CITES de 2010 et son revirement de dernière minute généré par les industriels de la pêche. Qui plus est, l’entrée en vigueur de cette inscription se fera dans 18 mois. Si c’est le cas, les pays exportateurs seront alors tenus de délivrer des permis d’exportation tout en assurant la survie de l’espèce. Survie donc très aléatoire étant donné les lobbies de pêche de toutes écailles qui obtiennent toutes sortes d’autorisation. Cela étant, peut-être est-ce un début positif ?…il va quand même falloir faire vite si on veut vraiment sauver les requins. Le requin-taupe, familier de nos côtes, est dans la même situation, le suspens de la CITES demeure …

A vote in favor of the protection of the oceanic whitetip shark and three species of hammerhead shark (great hammerhead, scalloped and smooth) took place : respectively 92 and 91 votes for and against 39 and 42 with 8 abstentions in the both cases. We can rejoice ourselves … slowly anyway, because it is only the inscription in Annex 2 (regulated trade), which shall be confirmed in plenary : we remember the CITES meeting in 2010 and the last minute reversal generated by the fishing industry. Moreover, the inscription will be in force only in 18 months. If this is the case, exporters will be required to issue export permits while ensuring the survival of the species. A very random survival, as the fishering industries’ lobbies of all scales can get all sorts of authorisations… However, perhaps this is a positive start? … But we have no time if we really want to save sharks. The porbeagle is in the same situation and the suspense at CITES remains …